LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ET LA DIRECTION ONT TRAVAILLÉ À PLUSIEURS RAPPORTS POUR LA SEPTIÈME ASSEMBLÉE. QUELS SONT LES PRINCIPAUX CHAPITRES DE CES RAPPORTS ?

UNAI MENDIZABAL : Il se compose de trois parties principales. Première partie, Une évaluation est faite du parcours qui a été effectuée depuis 2009 à aujourd’hui. On explique ce que la Fédération des Ikastola et le mouvement des ikastolas ont fait pendant ces années. La deuxième partie explique l’état du mouvement des ikastola. Dans la derniere partie, nous nous demandons où nous voulons mener les ikastola dans les huit ou dix prochaines années et comment nous allons nous y prendre. Ce dernier paragraphe, appelé NORA GOAZ, est le plus important, car en tant que mouvement, nous marquons nos principaux objectifs à huit ou dix ans.

Ce ne sont pas des rapports épais, ils sont assez synthétiques. Nous pensons qu'ils seront adaptés au débat. Il est important que nous décidions tous où et comment nous voulons y aller. Nous marquons un tournant, mais nous déciderons comment le faire en juin.

QUELLES SONT LES ÉTAPES QUE LE MOUVEMENT DES IKASTOLA VEUT FAIRE DANS LES PROCHAINES ANNÉES, LES NOUVEAUX JALONS QU'IL VEUT ÉTABLIR ?

UNAI MENDIZABAL : Le mouvement de l'Ikastola s'adapte constamment à la situation et comme la société change, la Confédération des Ikastola et le mouvement des ikastola doivent également faire cette transformation et nous devons relever des défis à différents niveaux, mondiaux et locaux. Nous vivons dans une société très changeante, nous vivons une urgence climatique, nous vivons dans une crise écologique continue dans laquelle l’éducation a également son rôle. Nous devons présenter des approches concrètes à cette société que nous voulons transformer. Le contexte est également assez compliqué: nous sommes confrontés à une baisse importante de la natalité qui nous touche tous. Nous devons aussi répondre de notre coin d’Euskal Herria à la survie de la planète.

CE RAPPORT QUE VOUS AVEZ RÉDIGÉ VOUS ALLEZ LE PRÉSENTEZ MAINTENANT AUX IKASTOLAS EN RÉUNIONS ZONALES. QU'EST-CE QUE TU DOIS DEMANDER PRECISEMMENT AUX IKASTOLA?

UNAI MENDIZABAL : Ce processus nous amènera à l'Assemblée de juin. Il y a beaucoup de travail à faire, mais ce travail doit nous servir à bien positionner les ikastola pour les 8-10 prochaines années, pour maintenir notre leadership et le renforcer si possible. Je pense aussi qu’il y aura une tentative d’autonomisation. Le fait que les communautés de toutes les ikastola réfléchissent à notre avenir, en plus de renforcer les communautés, peut contribuer à l’affirmation de soi.

COMMENT SERA LA PHOTO QUE NOUS VERRONS À L'ASSEMBLÉE DE JUIN? Quelles photos imaginez-vous ?

UNAI MENDIZABAL : Nous indiquerons que nous sommes un mouvement vivant et bien enraciné dans notre pays. Ce sera une image forte, avec plus d’ikastola que jamais, 114 au total ; nous dirons que nous maintiendrons notre engagement envers notre pays et que la transmission de l'euskera et de la culture basque sur laquelle nous nous sommes concentrés depuis nos débuts reste l’axe vertébrant de notre mouvement. Ce que nous voulons imaginer, c’est que notre projet est populaire, que nous avons le soutien de milliers de citoyens basques et que nous continuons à miser sur la transformation de l'éducation et la construction d'un système éducatif propre au Pays Basque. Il reste encore beaucoup à donner à l'éducation et à la société basque. Et l'événement sera le point de départ de cette nouvelle phase qui s'ouvrira.

COMMENT LE MOUVEMENT DES IKASTOLAS, QUELLE EST SA POSITION DANS LE SYSTÈME ÉDUCATIF ET DANS LA SOCIÉTÉ ?

ERIK ETXART : Je pense que le mouvement des ikastola est très bien implanté en ce moment. Quantitativement, nous occupons une place non négligeable dans les sept provinces d'Euskal Herria; un enfant sur six est scolarisé à l’ikastola, une famille sur six choisit le modèle ikastola et ce n'est pas négligeable. En outre, l'espace qualitativement occupé par les ikastola est encore plus grand: nous sommes les référents de l'enseignement en basque dans les sept territoires; c’est nous qui travaillons avec le modèle immersif et qui impulsons l'officialité de l’euskara, et c'est très important. Outre l'enseignement de l'euskera, je pense aussi que peu de modèles éducatifs proposent la participation et l’implication des parents comme nous le préconisons. Cela a beaucoup de force. Les ikastola ont été créées par les citoyens et par la société civile et nous devons réaffirmer cet engagement chaque jour et chaque année, et nous allons réaffirmer cela lors de la 7ème assemblée des ikastola.

QUELLES SONT LES ÉTAPES QUE LE MOUVEMENT DES IKASTOLA VEUT FAIRE DANS LES PROCHAINES ANNÉES, LES NOUVEAUX JALONS QU'IL VEUT ÉTABLIR ?

ERIK ETXART : D'une part, nous voulons répondre aux exigences de la société et aux principaux défis que nous avons aujourd'hui: le défi démographique (la baisse du taux de natalité et l'afflux croissant de personnes de l'extérieur), les défis socio-économiques, la revitalisation de l'euskera... mais nous voulons y répondre à partir de notre modèle, le modèle d'Ikastola. C'est pourquoi nous allons d'abord renforcer les bases de notre modèle, le mettre à jour.

CE RAPPORT QUE VOUS AVEZ RÉDIGÉ VOUS ALLEZ LE PRÉSENTEZ MAINTENANT AUX IKASTOLAS EN RÉUNIONS ZONALES. QU'EST-CE QUE TU DOIS DEMANDER PRECISEMMENT AUX IKASTOLA?

ERIK ETXART : Je crois qu’ au quotidien, à l'ikastola, nous entrons dans l'urgence avec nos sujets, avec notre quotidien, et que nous ne prenons pas le temps pour réfléchir où nous voulons aller et rediriger notre parcours. Alors, cette 7ème assemblée peut être l'occasion pour les ikastola de lever la tête et de penser à ce que nous voulons changer ou améliorer, et aussi de se rendre compte que chaque ikastola n'est pas seule, qu'elle a toutes les autres ikastola, qu'elle est présente dans tous les territoires et que cela peut aider à penser la voie.

COMMENT SERA LA PHOTO QUE NOUS VERRONS À L'ASSEMBLÉE DE JUIN? Quelles photos imaginez-vous ?

ERIK ETXART : Avec les ikastola, nous souhaitons également compter sur les différentes institutions et acteurs qui collaborent avec nous, à nos côtés et main dans la main. Nous les inviterons eux aussi à notre réunion ; eux aussi viendront au rendez-vous du 22 juin.

DEPUIS LA SIXIÈME ASSEMBLÉE DES IKASTOLAS, PRÈS DE QUINZE ANS. ÉTAIT-IL DONC TEMPS DE FAIRE LA SEPTIÈME?

ELENA ZABALETA : La dernière était en 2009, oui; de nombreuses années ont passé, c'est vrai. De toute façon nous voulions faire la septième assemblée plus tôt. Nous avons commencé le 7 juin 2019. Préparation de l'Assemblée. Au cours des premiers mois de 2020, nous avons eu des réunions par secteur avec les ikastola pour présenter le premier rapport. La pandémie de covid 19 nous a ramenés à la maison, et il y a eu une pause de près de deux ans. D'une manière ou d'une autre, nous avons continué à travailler. Nos démarches n’étaient pas très importantes car nous devions répondre au quotidien, mais nous n’avons jamais abandonné l’idée d’organiser la 7ième assemblée.

Pourquoi ? Surtout parce que nous avons changé. La société a changé, l'éducation a changé, notre mode de vie a également changé… Les ikastola ont également changé, mais nous avons besoin de renforcer nos lignes, nos bases, et continuer avec ce changement.

Nous avons donc besoin de cette 7ème assemblée. Nous travaillons et nous allons atteindre cet objectif, et dans cette nouvelle phase nous envisageons une adaptation avec nous, avec chaque ikastola, avec l'éducation.

QUELLES SONT LES ÉTAPES QUE LE MOUVEMENT DES IKASTOLA VEUT FAIRE DANS LES PROCHAINES ANNÉES, LES NOUVEAUX JALONS QU'IL VEUT ÉTABLIR ?

ELENA ZABALETA : C'est un exercice très agréable et intéressant d'analyser d'où nous venons et où nous sommes et de faire des propositions pour concrétiser où nous voulons aller. Lors de l’assemblée précédente, de nombreux membres de l'équipe de travail actuelle n'étaient pas membres de la direction de la Confédération des Ikastola, ni même membre d’une ikastola. Nous avons vu tout le travail accompli ces dernières années pour faire en sorte que le mouvement des ikastola soit tel qu’il est aujourd’hui. Et nous avons également vu que nous avons encore beaucoup à faire, et comme jusqu'à présent, nous avons confirmé que la contribution des ikastola est nécessaire et urgente.

À cet égard, comme l'a dit Erik, nous devons consolider et mettre à jour le modèle d'ikastola, renforcer la Confédération des Ikastola et accroître les relations entre ikastola. Nous avons établi un nouveau Cadre Général d'Éducation en mettant au centre le modèle de personne que nous voulons éduquer, et comme dans le domaine pédagogique, nous devons encourager la collaboration dans tous les domaines.

CE RAPPORT QUE VOUS AVEZ RÉDIGÉ VOUS ALLEZ LE PRÉSENTEZ MAINTENANT AUX IKASTOLAS EN RÉUNIONS ZONALES. QU'EST-CE QUE TU DOIS DEMANDER PRECISEMMENT AUX IKASTOLA?

ELENA ZABALETA : Avant de parler de ce que nous allons demander aux ikastola, j'irai dans le passé et me situerai en 2009. C'est alors qu'a eu lieu la VI. assemblée d'où sont nées, d'une part, la Société coopérative européenne Euskal Herriko Ikastolak et, quelques années plus tard, la Société coopérative européenne Elkartasun ikastolak. Toutes les ikastola sont affiliées à ces deux coopératives européennes.

Au sein de cette assemblée et en peu de temps, nous avons créé ces deux institutions clés dans les prochaines années. Qui sait si, après la septième assemblée, nous ferons d'autres pas importants. Par conséquent, ce que nous demandons aux ikastola, c’est que si nous les avons créées ou rassemblées dans ces coopératives il y a quinze ans, nous allons maintenant travailler de nouveau en équipe, parce que nous savons travailler en équipe. Quand je parle du groupe, je ne parle pas seulement de la structure de l'ikastola. Les ikastola sont composées de salarié.e.s, des élèves et des familles, nous sommes une communauté. Ce que nous demanderons à toute cette communauté, même si chaque ikastola a son autonomie, c'est de réfléchir ensemble à ce changement et de voir où nous voulons aller et quel chemin nous voulons parcourir.

COMMENT SERA LA PHOTO QUE NOUS VERRONS À L'ASSEMBLÉE DE JUIN? Quelles photos imaginez-vous ?

ELENA ZABALETA : Nous représentons une grande photographie qui montre la force du mouvement des ikastola. 7. L'assemblée doit être un nouveau départ. Oui, ce sera une continuité parce qu'il n'y aura pas d'interruption, mais nous voulons sortir de l'assemblée réformé.e.s et renforcé.e.s ; c'est pourquoi je dis qu'il veut avoir un nouveau départ. Nous voulons mener les travaux à bien et avec le processus prévu, nous arriverons ainsi le 22 juin.

Les 12 et 13 janvier 1990 s'est tenue à San Sebastián et le 24 mars à Pampelune l’Assemblée des Ikastola. Au total, 474 personnes sur 144 ikastola se sont rassemblées ce jour-là à Pampelune et le mouvement des Ikastola a approuvé à la majorité absolue le projet Euskal Eskola et la Lettre programmatique.

Le mouvement des ikastola a ainsi voulu répondre au débat de l'Ecole Publique Basque qui se déroulait dans la Communauté Autonome Basque. Mais non seulement l'Ecole Publique Basque, mais le Pays Basque lui-même a défini l'école à laquelle elle devait appartenir, parce que la conception de tout un système éducatif basque a été réalisée dans le cadre du projet Ecole Basque. La Charte Programmatique, quant à elle, était une sorte de résumé de ce projet, exposé brièvement et clairement.

L'Ecole Basque était un projet stratégique, signe d'identité de l'ikastola, mais aussi une proposition ouverte de rapprochement, de débat et de collaboration avec les autres écoles. Le projet soulignait que l'École basque devait être basque, pluraliste, démocratique, autonome et nationale. En outre, soulignant que la nouvelle école publique basque devait assumer de nouveaux titres, le projet Euskal Eskola proposait la formule de propriété partagée.

Ce rapport précisait, outre les institutions gouvernementales et opérationnelles, les relations de travail. En ce qui concerne le financement, on défendait le financement public et propre des établissements : financement des dépenses de base et complémentaires par l'administration, et prise en charge des dépenses courantes par l'établissement par d'autres sources de financement : quotas, contributions des entreprises... Dans ce projet d'Ecole Basque, les ikastola ont donc confirmé leur choix en faveur de l'Ecole Publique Basque. Et elles prévoyaient que la réalisation d'une Ecole Basque était un objectif à long terme.

L'assemblée nationale de 1990 a été une référence idéologique importante pour les ikastola de tout le Pays Basque. Ce fut un jalon pour comprendre ce qu'était l'ikastola et ce qu'elle devait être, en convenant et en acceptant qu'il fallait préserver son identité.

En définissant la référence idéologique, il fallait définir la direction stratégique, et au bout de deux ans, le collectif des ikastola a fait la 2ème Assemblée Nationale prenant ainsi la suite de la première.

Lors de la deuxième Assemblée, avec la présentation du projet de Loi de l'École Publique Basque, la création de la Caisse de Solidarité ont été les principales décisions prises lors de la deuxième Assemblée Nationale.

Dans le débat de l'Ecole Publique Basque, les ikastola ont apporté une double contribution : elles ont ajouté au débat une vision globale, intégrale, en posant l’ Ecole Basque comme un nouveau système éducatif basque propre, et en concrétisant le projet de loi régissant un nouveau modèle propre à l'Ecole Publique Basque. Les ikastola, en somme, ont revendiqué cette nouvelle École Publique Basque comme une idée et un projet dans un nouveau système éducatif basque.

Avec la création de la Caisse de solidarité, avec les contributions des ikastola elles-mêmes, une caisse a été créée qui a permis de subventionner les ikastola qui se trouvaient dans une situation particulièrement difficile.

Suite aux réflexions menées autour du travail pédagogique, le document de base de discussion du Plan Pédagogique National a été diffusé auprès de tous les membres du collectif des ikastola. Il s'agissait d'un projet défini en un an par une équipe technique composée de membres de toutes les fédérations, qui défendait du point de vue des services le développement d'idées et de stratégies communes, en proposant les grandes lignes que les ikastolas auraient dans les quatre prochaines années.

La présentation officielle du Plan Pédagogique National a eu lieu le 3 février 1996 à Saint-Sébastien. Lors de la présentation, Ikastolen Elkartea a annoncé que le Plan ”permettrait une éducation démocratique, plurielle, prospère et moderne en langue basque, non seulement au profit des ikastola, mais aussi des autres établissements qui ne sont pas des ikastola mais qui veulent devenir une école basque”.

Après avoir débattu et proposé de nouvelles propositions dans les ikastola, une nouvelle rencontre a eu lieu le 4 mai à Villava. Et, les amendements validés, la III.ème assemblée a été adoptée à Zamudio le 19 octobre de la même année.

L'objectif du Plan Pédagogique National était essentiellement d'élaborer et de consolider le projet éducatif des ikastola. Le plan comportait trois parties. D'une part, les fonctions éducatives communes. Autrement dit, les ikastola souhaitaient mener ensemble des tâches collectives à travers les engagements de chaque ikastola. Deuxièmement, le projet éducatif des ikastola. C'est-à-dire que les ikastola partageaient leur caractère et leurs objectifs. Et la troisième et dernière section précisait ce qu'il fallait développer et réaliser sur la période 1996-2000 : consolider le projet éducatif des ikastola et élaborer le plan des ikastola.

L'évaluation du Plan Pédagogique National et la mise en place du Premier Plan Intégral ont été au cœur du IVe Plan Pédagogique des Ikastola. Principales décisions prises lors de l'assemblée tenue à Saint-Sébastien le 10 novembre 2001. Lors de cette assemblée, les ikastola ont reconnu le succès du Plan Pédagogique National adopté en 1996.

Le premier Plan Intégral fut le résultat d'un autre long processus territorial. Comme pour le plan pédagogique de 1996, le nouveau plan couvrait tous les domaines de l'éducation, y compris les aspects financiers, professionnels, économiques et institutionnels. Ce plan comprenait donc les six institutions du mouvement ikastola : les missions des cinq fédérations et celles de Partaide. C'est pourquoi, dans la mesure où il assumait tous les éléments du modèle ikastola, il fut appelé Plan Intégral et devint le premier plan commun de l'ikastola collective.

Le plan était d'une durée de cinq ans et de six chapitres : recherche et développement du modèle d'ikastola; offre ou prestation de services éducatif; gestion de la stabilité commune des ikastola; dynamisation et consolidation de l'organisation collective des ikastola; développement de la communication interne et externe du modèle d'ikastola; organisation et gestion de la Confédération en tant qu'entreprise.

La connexion entre six axes était le modèle même de l'ikastola.

Curriculum Basque: un parcours culturel qui visait à faire référence à toute la vie en juillet 2004. Après la contribution des experts, la prochaine étape était l'élaboration du Curriculum Basque pour la scolarité obligatoire.

Pour son approbation, la Confédération des Ikastolas du Pays Basque a préparé la cinquième Assemblée des ikastolas le 21 janvier 2006 à Donostia. La proposition de Curriculum Basque pour la Scolarité Obligatoire définissait les compétences à acquérir par l'élève, au lieu de préciser directement ce qui doit être enseigné dans chaque matière. Cinq compétences éducatives générales ont été définies : apprendre à apprendre et à penser ; apprendre à communiquer ; apprendre à vivre ensemble ; apprendre à être soi-même ; et apprendre à faire et à entreprendre.

De même, 10 domaines d'enseignement ont été proposés dans le cadre du Curriculum Basque de Scolarité Obligatoire, orientant le contenu de chaque domaine de connaissances vers cinq compétences : Langues et Littérature ; Mathématiques ; Technologie ; Musique et Danse ; Art Plastique et Expression Visuelle ; Éducation Sportive ; Sciences Sociales ; Visions du Monde et Religions ; Sciences de la Nature et de la Santé ; et Tutorat et Orientation.

La sixième Assemblée des ikastola a tenu trois séances. La première à Hendaye, la deuxième à Donostia et la dernière à Zamudio.

Ikastolak Orain eta Gero, 24 janvier 2009, dans le parc technologique de Miramón de San Sebastián, a eu lieu la deuxième session de la sixième Assemblée des ikastola. Quatre thèmes de décision: l’Ikastola 2020, le programme de base commun des Ikastola, l’organisation collective 2009-2014 et le deuxième Plan Intégral des ikastola 2009-2014. Au cours de la session de juin, le rôle de la nouvelle association, le mode de gestion, les services éducatifs et éducatifs prioritaires, la conception d’entreprise de la nouvelle association, la définition du deuxième plan intégral, les statuts de la nouvelle association et l’action fondatrice ont été identifiés.

78 des 93 ikastola représentées à l'assemblée ont voté pour l'ensemble des statuts de la nouvelle institution. Mais le manque de soutien des ikastola de Navarre,12 sur 15 ayant voté contre, a entraîné le gel provisoire du processus d'intégration des ikastola de ce territoire dans la nouvelle coopérative, et il a fallu un certain temps pour que toutes les ikastola soient intégrées dans la coopérative européenne des ikastola.

En dépit de ces circonstances initiales, toutes les ikastola ont finalement commencé à fonctionner dans la nouvelle institution, et elles y restent de plus en plus fortes, tant au sein de l'Association des ikastolas que de l'Association coopérative européenne Solidarnosc.